Organisation de la Can 2023 : Le nouveau stade Houphouët-Boigny livré en mars 2022

Une vue de la maquette du stade relooké. (DR)
Une vue de la maquette du stade relooké. (DR)
Une vue de la maquette du stade relooké. (DR)

Organisation de la Can 2023 : Le nouveau stade Houphouët-Boigny livré en mars 2022

Le 04/06/20 à 18:56
modifié 04/06/20 à 22:39
Pour ceux qui avaient des inquiétudes à propos de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2023) en Côte d’Ivoire, il faut lever le doute. Après le test lumière réussi du stade olympique d’Ebimpé, il y a quelques semaines, et l’évolution satisfaisante des travaux de construction et de réhabilitation des stades de Bouaké et de Yamoussoukro, l'on a assisté ce mercredi 3 juin, au cabinet du ministre des Sports, à l'attribution de la réalisation des travaux de la réfection du mythique stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Ce sera effectué par l'entreprise portugaise Mota Engil. C'était le plus gros chantier de la Can 2023 qui n'avait pas encore trouvé preneur. C'est la même entreprise qui, par ailleurs, réalise dans le cadre des infrastructures de cette même Coupe d’Afrique des nations, la réhabilitation du stade de la Paix de Bouaké.

Un stade de Bouaké qui va passer d’une capacité de 25.000 à 40.000 places. Mota Engil est également à pied d’œuvre pour la construction d’une cité Coupe d'Afrique des nations composée de 32 villas de luxe de cinq (5) pièces chacune. Sans oublier plusieurs terrains d'entraînement aux normes internationales mais également aussi bien à Bouaké qu’Abidjan.

En tout cas, pour ce qui concerne la réfection du stade Houphouët-Boigny, les travaux, sauf cataclysme, devraient débuter dans ce mois de juillet 2020, pour être livrés au plus tard, au mois de mars de l’année 2022. Soit plus d’un an avant le coup d’envoi de la compétition.

L’édifice relooké devrait, selon la maquette, ressembler à une soucoupe couverte. Un stade de football ultra moderne encore plus grand en matière de capacité. Puisqu’il passe de 29 000 à 40 000 places assises.

C’est après cet appel d’offres et un long processus d’analyse des dossiers de candidature que la Commission d'ouverture des plis et des Jugements des Offres (Cojo) a tranché en faveur de la filiale africaine de l’entreprise portugaise. « Sur les quatre entreprises ayant répondu à l’appel d’offre, conformément au cahier des charges de la Caf, Mota Engil nous paraît mieux indiqué pour tenir le timing serré imposé par la Confédération africaine de football (Caf). Elle réalisera les travaux en 20 mois », précise-t-on du côté du ministère des Sports.


Le 04/06/20 à 18:56
modifié 04/06/20 à 22:39